Péacha dans la salle d’apparât du château !

par Jacques Chamayou


Hier après-midi Péacha confirme sa réputation de plus grand têtu du village. Il va pour la dixième fois depuis le début de l’année, admirer le plafond peint du château. Vous savez les parfois drôles de scènes qui dominent la salle d’apparat …

C’est gratuit pour les capestanais ; il n’est pas fortuné (en fait, ses cigares sont issus de contre façons) : il en profite.

 

Et comme chaque fois il reste ébloui devant le closoir représentant l’âne bâté avançant visiblement de façon pénible sous le poids de sa charge.

Est-ce l’image de ce pauvre baudet qui l’émeut ?

Ou bien le beau rouge bordeaux du fond de l’œuvre lui rappellerait-il le doux breuvage qu’il apprécie tant ?

 

Tout à sa contemplation, il ne voit pas arriver un autre visiteur. Socrate est rentré à pas de velours. Ce dernier s’approchant très près, le surprend en lui tapotant l’épaule et le fait sursauter. Puis il lui dit : un conseil Péacha, "si un âne te donne un coup de pied, ne le lui rends pas".

 

Péacha alors le toise et certainement vexé d’avoir par le philosophe été dérangé, lui répond : "T’as peut-être raison Socrate. Par contre méfie-toi, si tu colles trop au cul d’une tête de mule, casse-toi vite avant qu’elle ne réagisse !"

 

 


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