Péacha aux abords du domaine de Saint-Nazaire !

Par Jacques Chamayou


Au cours de sa balade dominicale dans le secteur ouest de l’étang, Péacha s’est un peu retardé pour le repas de midi.

Il s’est pris à rêver à ces immenses tamarissières plantées au XVIIème siècle. Le bois de tamaris ayant servi à l‘époque pour colmater les berges de la Quarante.

Du côté de Saint-Nazaire, il croise Saint-Augustin, qui avait délaissé momentanément sa chère ville de Souk Ahras pour venir rendre visite à son camarade de … classe.

 

Péacha, réconforté à la vue de cet homme vêtu de manière très classe, lui demande l’heure. Saint Augustin lui pose une main sur l’épaule et lui dit : « Sachez ceci jeune homme « Il y a trois temps : le présent du passé, le présent du présent, le présent du futur. [...] Le présent du passé, c'est la mémoire ; le présent du présent, c'est l'intuition directe ; le présent de l'avenir, c'est l'attente. » …

 

Le temps pour Péacha de lever les yeux au ciel pour tenter de comprendre, Saint augustin avait disparu.

 

Péacha quelque peu agacé, s’est promis de retrouver le Tintin berbère et de le confesser à sa manière : « L’attente ! J’t’en foutrais, moi ! J’ai fait la queue pour les tests, j’ai attendu durant des mois un sourire du professeur Salomon, j’ai espéré … en vain, que les médias cessent de dire des conneries, j’ai désespéré de voir la mine satisfaite de Macron, et maintenant j’attends qu’on m’invite à recevoir le vaccin ! ça suffit !!!